Dans un contexte où le numérique prend une place croissante dans nos vies, l’analyse de son empreinte environnementale devient cruciale. Un article récent aborde cette question en mettant en lumière les défis et les conventions associés à la modélisation de l’impact environnemental des services numériques.

Conventions de projection

L’article souligne que les projections environnementales du secteur numérique ne dépassent généralement pas 10 à 15 ans en raison de l’incertitude élevée. Il est également mentionné que plusieurs projections sont nécessaires pour gérer cette incertitude, plutôt que de se fier à une trajectoire unique.

Facteurs structurants et hypothèses

Pour estimer l’évolution future d’un système numérique, l’analyste doit se baser sur des hypothèses concernant les facteurs structurants et leur évolution. Ces hypothèses reflètent souvent les valeurs et croyances de l’analyste, influençant ainsi la projection des futurs possibles.

Influence des projections de marché

L’article critique l’utilisation des projections de marché pour évaluer l’empreinte environnementale, en raison de leur biais optimiste. Il prend l’exemple du metaverse de Meta, dont les projections financières se sont avérées trop optimistes par rapport à la réalité.

Approche méthodologique

L’auteur, Gauthier ROUSSILHE propose une approche méthodologique qui intègre une connaissance approfondie de l’histoire et de l’anthropologie des techniques. Cette perspective aide à naviguer entre le déterminisme technologique et les usages sociaux des techniques, offrant ainsi une vision plus nuancée de l’impact environnemental du numérique.

En conclusion, l’article rappelle que penser les futurs est une activité expérimentale qui vise à enrichir notre compréhension du présent, plutôt qu’à prédire l’avenir avec certitude. Cette réflexion est essentielle pour aborder de manière responsable les enjeux environnementaux liés au numérique.

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